EXECUTIVE SUMMARY
Principaux résultats :
* Les banques étatiques sont les plus lésées vu leur fort engament envers les entreprises publiques et la qualité très modeste de leurs actifs. BH est la banque la plus fragile des trois banques publiques et du secteur entier. STB profite légèrement en excluant sa filiale BFT de son périmètre de consolidation et le sous-provisionnement des créances touristiques, mais son lourd héritage continue de dégrader ses fondamentaux.
* BNA a bénéficié de sa récente recapitalisation pour encaisser le choc économique mais cède lors du Test relatif au durcissement du cadre réglementaire. Ceci constitue un autre fardeau pour l’Etat tunisien qui souffre déjà d’un déficit budgétaire structurel et qui n’a toujours pas réussi à mettre en profit son engagement dans ces trois banques (voir création de valeur, diapo num 26).
* Pour les banques privées, BT est la grande gagnante grâce à la résistance de ses capitaux propres. BT a réussi à passer tous les tests grâce à un business modèle unique et une expansion sélective.
* BIAT résiste mais son concurrent sur le Retail, Attijari Bank se fragilise. Un fort pay-out contribue à ce résultat. Pour rappel, nous avons tenu compte pour le calcul des CET 1 des différents scénarios, le montant des dividendes distribués selon le scénario Non-stressé (NS). Toutefois, nous restons confiants sur la qualité de signature de ces deux banques en cas de besoin d’injection de fonds propres si le régulateur exige l’instauration de volants contra-cyclique et de conservation des fonds propres.
* Ce même scénario appelle UBCI et UIB à injecter entre 1% et 8% de leurs capitalisations boursières (en date du 23/10/2019) ce qui reste à nos yeux maîtrisable vu la soutenabilité des montants requis.
* ATB réclament une recapitalisation importante suivant le dernier test (qui combine l’ensemble des hypothèses). Pareil pour AB selon le 3ème scénario. Toutefois, la situation chez ATB est plus inquiétante vu sa petite taille et donc elle présente un aspect précaire plus significatif. La probabilité d'une recapitalisation est très élevée, notamment en cas d'une relance commerciale.
* Les banques étatiques sont les plus lésées vu leur fort engament envers les entreprises publiques et la qualité très modeste de leurs actifs. BH est la banque la plus fragile des trois banques publiques et du secteur entier. STB profite légèrement en excluant sa filiale BFT de son périmètre de consolidation et le sous-provisionnement des créances touristiques, mais son lourd héritage continue de dégrader ses fondamentaux.
* BNA a bénéficié de sa récente recapitalisation pour encaisser le choc économique mais cède lors du Test relatif au durcissement du cadre réglementaire. Ceci constitue un autre fardeau pour l’Etat tunisien qui souffre déjà d’un déficit budgétaire structurel et qui n’a toujours pas réussi à mettre en profit son engagement dans ces trois banques (voir création de valeur, diapo num 26).
* Pour les banques privées, BT est la grande gagnante grâce à la résistance de ses capitaux propres. BT a réussi à passer tous les tests grâce à un business modèle unique et une expansion sélective.
* BIAT résiste mais son concurrent sur le Retail, Attijari Bank se fragilise. Un fort pay-out contribue à ce résultat. Pour rappel, nous avons tenu compte pour le calcul des CET 1 des différents scénarios, le montant des dividendes distribués selon le scénario Non-stressé (NS). Toutefois, nous restons confiants sur la qualité de signature de ces deux banques en cas de besoin d’injection de fonds propres si le régulateur exige l’instauration de volants contra-cyclique et de conservation des fonds propres.
* Ce même scénario appelle UBCI et UIB à injecter entre 1% et 8% de leurs capitalisations boursières (en date du 23/10/2019) ce qui reste à nos yeux maîtrisable vu la soutenabilité des montants requis.
* ATB réclament une recapitalisation importante suivant le dernier test (qui combine l’ensemble des hypothèses). Pareil pour AB selon le 3ème scénario. Toutefois, la situation chez ATB est plus inquiétante vu sa petite taille et donc elle présente un aspect précaire plus significatif. La probabilité d'une recapitalisation est très élevée, notamment en cas d'une relance commerciale.
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